La préfecture du Gard, la Croix-Rouge et quatre syndicats de taxis du Gard viennent de signer une convention ayant pour but d’améliorer la prise en charge et la mise à l'abri des personnes victimes de violences conjugales sur le département.
Lundi 4 juillet dans l’après-midi, quatre représentants de syndicats de taxis, ainsi que Georges Labonne, directeur territorial de la Croix-Rouge, étaient réunis en préfecture afin de cosigner, avec Marie-Françoise Lecaillon, préfète du Gard, une convention. Cette dernière vise à intégrer les artisans-taxis du département au dispositif de mise à l'abri des personnes victimes de violences conjugales. Une initiative déjà mise en place sur la ville de Nîmes, qui sera élargie dans les prochains mois à l’ensemble du département du Gard.
Les personnes victimes pourront désormais appeler le 115 et signaler leur situation et leur position au service de régulation de la Croix-Rouge. Un taxi leur sera envoyé dans les plus brefs délais afin de les mettre à l'abri, voire directement d’aller faire constater leurs blessures chez un médecin.
Des chauffeurs formés
Ce sont ainsi 540 véhicules sur l’ensemble du territoire qui pourront être réquisitionnés. «Le réseau de taxi est extrêmement vaste et nous intervenons essentiellement la nuit. Cela permet d’avoir une présence à tout instant», exprime Sandrine Clément, représentante de l’union nationale des taxis. De quoi mettre le plus rapidement possible la personne en lieu sûr, où qu'elle soit.
Cette convention prévoit également un plan de formation des chauffeurs de taxi. « Les conducteurs vont être sensibilisés et formés à la prise en charge. Il s'agit avant tout de savoir écouter et de rassurer. C’est déjà très important pour les victimes. Puis nous les déposerons au bon endroit, en sécurité», conclut Richard Wawrzyniak, représentant de la formation nationale des taxis indépendants.