La collectivité et l’organisme de droit privé ont signé une convention cadre qui vise notamment à mutualiser leurs actions pour améliorer le service rendu aux usagers.
Le Conseil départemental du Gard et la Caisse d’allocations familiales sont les deux principaux acteurs des politiques sociales. Ils interviennent l’un et l’autre dans la petite enfance et sa protection, le soutien à la parentalité, la politique d’inclusion des personnes en situation de handicap, l’animation à la vie sociale, la politique jeunesse, le logement, le revenu de solidarité active, l’accompagnement des publics vulnérables ou encore l’accès aux droits et à l’inclusion numérique.
Pas étonnant dès lors qu’ils unissent leurs moyens et leur actions dans une convention de partenariat qui a été signée, ce lundi 22 janvier, dans les locaux de la collectivité en présence de Françoise Laurent-Perrigot, sa présidente, Didier Paquette, celui de la Caf, et Matthieu Perrot, le directeur de la Caf.
La convention cadre, qui court jusqu’en 2027 a pour objectif d’améliorer la qualité du service rendu aux usagers et l’optimisation des ressources par une recherche de complémentarité d’intervention. Ainsi, les deux signataires s’engagent à renforcer leur coopération pour garantir l’accès aux droits ainsi qu’à mettre en oeuvre une procédure de saisie pour les situations d’urgence.
« Une démarche nouvelle qui a peu d’équivalents » pour Françoise Laurent-Perrigot
Concernant le soutien et l’accompagnement des familles, ils porteront par ailleurs une attention particulière au développement d’actions de soutien à la parentalité, favoriseront l’émergence de solutions permettant de concilier vie professionnelle et familiale et approfondiront leur partenariat en faveur de la prévention des décrochages scolaires.
Dans le domaine de l’insertion, de l’autonomie et du handicap, ils veilleront à renforcer leur coopération pour le pilotage des allocations individuelles de solidarité (revenu de solidarité active, allocation adulte handicapé).
« C’est une démarche nouvelle qui a peu d’équivalents, mais qui nous semblait une évidence », estime Françoise Laurent-Perrigot qui ajoute : « Cette convention, qui sera régulièrement évaluée, entre dans le cadre du schéma départemental des solidarités que nous avons voté en 2022 qui est notre feuille de route en matière d’accès aux droits et d’accompagnement de ceux qui en ont le plus besoin. »
« Dans le sixième département le plus pauvre de France, la situation nous oblige à renforcer notre coopération et à gagner en efficacité », a dit, pour sa part, Didier Paquette, le président de la Caf du Gard qui couvre plus de 50 % de la population et verse chaque année plus d’un milliard d’euros de prestations.
F. P.