Le Gard bénéficie de la croissance des pôles urbains extérieurs, en particulier sur l'axe Montpellier-Nîmes-Avignon, contribuant ainsi à l'expansion urbaine. Cependant, sa croissance démographique est plus lente que celle des autres départements côtiers méditerranéens.
La vocation résidentielle du Gard augmente, avec près d'un cinquième de la population active travaillant à l'extérieur du département.
Le secteur industriel, en déclin depuis les années 70, repose principalement sur quelques grandes entreprises.
La population est plus défavorisée que la moyenne nationale, en particulier à Nîmes et Alès, aux nombreux quartiers prioritaires. Le niveau de vie par habitant est parmi les plus bas en France métropolitaine, avec l'un des taux de chômage les plus élevés.
Forte augmentation de la population sur l’axe Montpellier-Nîmes-Avignon
La population du Gard a considérablement augmenté depuis les années 60, en particulier autour de Nîmes, qui abrite la moitié de la population du département. La croissance est également marquée le long de l'axe autoroutier Montpellier-Nîmes-Avignon. Cependant, la croissance récente a ralenti, passant de +1,0 % par an entre 2009 et 2014 à +0,3 % par an entre 2014 et 2020.
Le Gard est l'un des départements méditerranéens dont la population augmente le moins rapidement ces dernières années. La population vieillit, avec 23 % des habitants de 65 ans ou plus en 2019 (contre 20 % en France métropolitaine). Cette proportion devrait atteindre 32 % d'ici 2040.
Le Gard est un département résidentiel et touristique. En 2019, 19 % des actifs travaillaient en dehors du département, en particulier les cadres. Les Gardois travaillant ailleurs sont deux fois plus nombreux que les actifs venant dans le Gard.
Un département résidentiel et touristique
Les déplacements professionnels se font principalement vers les grandes villes voisines, comme Avignon et Montpellier, allongeant les trajets domicile-travail. Le Gard est également un département touristique avec des sites populaires comme les Arènes de Nîmes, le Pont du Gard et les Gorges du Gardon, ce qui stimule les résidences secondaires. Au Grau-du-Roi, une commune touristique, 81 % des logements sont des résidences secondaires, représentant une part importante de l'offre touristique du département.
Un taux de pauvreté élevé
Le Gard est le 6e département le plus pauvre de France, avec 19 % de sa population vivant sous le seuil de pauvreté. La pauvreté est plus prégnante dans les zones urbaines, en particulier dans les quartiers prioritaires de Nîmes, dont Pissevin-Valdegour avec un taux de pauvreté de 67 %. Les zones autour d'Avignon affichent les taux de pauvreté les plus bas. L'ouest du Gard, moins peuplé, connaît également une forte pauvreté, avec un taux de 25 % dans l'aire du Vigan. Le département a un nombre élevé de familles monoparentales, atteignant 23 % à Nîmes et 27 % à Alès, bien au-dessus de la moyenne nationale de 16 %.
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