Un collectif de pharmaciens et infirmiers d’Uzège a ouvert, le 6 novembre, une cellule de dépistage de la COVID-19 avec l’appui de la mairie d’Uzès et de la CCPU*. Objectif : «un accès rapide et sécurisé pour la population, mais aussi...
Un collectif de pharmaciens et infirmiers d’Uzège a ouvert, le 6 novembre, une cellule de dépistage de la COVID-19 avec l’appui de la mairie d’Uzès et de la CCPU*. Objectif : «un accès rapide et sécurisé pour la population, mais aussi pour les soignants», explique le Dr Cédric Guegan, pharmacien à l’initiative du collectif. Le taux d'incidence dans la CC Pays d'Uzès est de 539,7, selon l’ARS.
Les tests de dépistage antigénique rapide sont faits par les infirmier.es au stade Pautex d’Uzès. «Les conditions d’accueil dans les officines ne sont pas optimales. Là, on a une grande salle, aérée, avec une entrée et une sortie distinctes, pour éviter les contaminations». «Le collectif démarre, toutes les bonnes volontés sont bienvenues» indique le Dr Guegan.
«Beaucoup de cas»
«Un dispositif pratique, souligne le Dr Franck Seropian, par ailleurs élu à la Ville d’Uzès, d’autant qu’il y a beaucoup de gens âgés en Uzège. On peut faire un diagnostic dès les premiers signes et soigner rapidement. Depuis un mois, tous les médecins ont au moins un cas par jour…». «Nous avons été relativement épargnés par la 1ère vague, mais cette fois c’est très différent. Tout le monde est surchargé» relève le Dr Guegan.
Assaut
C’est l’autre risque. «Les symptômes sont similaires à la grippe et il n’y a plus un seul vaccin contre la grippe nulle part… L’Etat les réquisitionne, on ne sait pas pourquoi, et les pharmaciens ne reçoivent que 30% de leurs commandes. Alors, ça risque de saturer vite» analyse le Dr Seropian. «On sait déjà que tout le monde ne pourra pas être vacciné contre la grippe, mais le pic c’est 15 janvier-15 février, relativise le pharmacien. Pour le moment, nous pouvons faire une cinquantaine de tests antigéniques par demi-journée. On a passé commande, on verra».
Test antigéniques
La réponse, c’est «20’ maximum. C’est un test nasal. Deux barres, c’est positif, comme le test de grossesse» commente C. Guégan. Exploités pour les personnes asymptomatiques dans le cadre de dépistages collectifs ciblés, ils visent surtout les personnes symptomatiques de -de 65 ans qui n’ont ni comorbidité, ni risque de développer une forme grave. «Ils doivent vraiment être faits dans les 4 premiers jours de l’apparition des symptômes, précise le Dr Seropian, après, ils sont moins fiables». Plus de 65 ans, à risque, cas contact ou personnes détectées au sein d'un cluster doivent contacter leur médecin.
«Contrairement à la 1ère vague, cette fois l’hôpital d’Uzès a été réquisitionné pour les cas contacts et les patients Covid», note le médecin. Dans le fil d’une «suite de soin», les cas positifs sont signalés directement par la cellule au médecin traitant qui les déclare à la CPAM pour déclencher le contact tracing.
SV
(*) Communauté de communes du Pays d’Uzès
Photos Mairie d’Uzès : Ouverture de la cellule rapide de dépistage d'Uzès, le 06/11/2020 à 9 h en présence de Jean-Luc Chapon maire d'Uzès, Cédric Guegan, pharmacien, Michel Payan, pharmacien, Franck Séropian, conseiller municipal, délégué à la santé, médecin, Nicole Cuvillez, infirmière libérale, Fabrice Verdier, président de la Communauté de communes Pays d'Uzès, adjoint au maire d'Uzès
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