Les chiffres sont constants, plus la vaccination progresse, plus la pandémie recule. On envisage même la sortie du pass sanitaire. D’autant après la fuite du QR Code du Président Emmanuel Macron qui indique en clair sa date de naissance et surtout une date de vaccination fausse... Pour autant, 3ème dose ou pas, la question des variants demeure.
Le variant Mu du Sars-CoV-2, ou variant B.1.621, avait été classé par l’Organisation Mondiale de la Santé comme «variant à suivre» en septembre 2021.
Le 9 septembre, c’était à l’Agence européenne des médicaments de l’identifier comme «potentiellement préoccupant».
D’abord repéré en Amérique Latine, ce variant Mu compte 143 cas recensés dans l’hexagone depuis son apparition et seulement deux en Polynésie française.
Sa prévalence mondiale était fin août, inférieure à 0,1%, mais «sa prévalence en Colombie (39%) et en Équateur (13%) a constamment augmenté».
Et, hors immunité collective massive, pas de refuge.
Le variant Mu, aujourd’hui présent partout, présente des mutations qui pourraient indiquer un risque d’échappement immunitaire (résistance aux vaccins).
Le Mu serait plus présent en Île-de-France et Occitanie (27 et 17 prélèvements fin août). «C’est un variant comme un autre» rappelle Claude Rols délégué ARS pour le Gard.
«Il y a eu Epsilon, il y en aura d’autres». «Un variant plus virulent que le Delta s’il s’exporte» analyse pourtant le Dr P. Berta.