Soutenance de thèse, le 7 Juillet 2022, dans les locaux de l'IMT Mines Alès, pour obtenir le grade de docteur, présentée par Philippe Lionel Ebengue Atega.
Vers une distinction des contributions anthropiques et naturelles dans les contaminations en arsenic et en antimoine dans les eaux souterraines dans le cadre d'un diagnostic territorial : application au bassin cévenol. Thèse financée par la Région Occitanie. Tel est l'intitulé de la thèse, soutenue pendant 4 heures, avec des échanges pointus de la part des examinateurs venus de Paris, Montpellier dont une responsable de Danone, des rapporteurs et des directeurs de thèse de l'IMT Mines Alès.
Lionel Ebengue se résume ainsi, il veut aider les territoires à maîtriser les risques de pollution. Dès la semaine suivante, il commence à travailler dans une entreprise de dépollution en Bretagne.
90% des eaux consommées sont souterraines, dans le Gard
70% des eaux consommées, sont souterraines, en France, ça monte à 90% pour le bassin alésien, ce qui concerne 150 000 personnes, réparties sur 120 communes. La géologie est très riche, c'est à dire diverse, avec du granit, du schiste, du calcaire... La migration des métaux lourds dépend de la structure des sols, de la profondeur de la nappe, de la pente du terrain, de la conductivité hydraulique de l'aquifère. C'est complexe, et c'est un prétexte pour les divers responsables de mal répondre aux demandes d'une partie de la population où le taux de cancers est supérieur et de beaucoup aux normes.
Il faut agir, insiste le docteur Lionel Ebengue, qui a établi une carte des contaminations et parle de science de l'utilité. Propos applaudis par des membres de l'association ADAMVM qui lutte contre toute forme de pollution due à l'exploitation minière.
Une cinquantaine de plaintes ont été déboutées par la justice qui estime que les connaissances de l'origine de la pollution ne sont pas établies car les scientifiques ne sont pas unanimes.