Nommée en 2022, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau, est en visite ce jeudi 31 août à l’Université de Nimes pour la rentrée 2023. Après une matinée à la rencontre des étudiants, inauguration du pôle sport-nutrition-santé de la faculté et visite du gymnase, achevé l’an dernier.
La visite du nouveau pole sport nutrition santé s’est poursuivie sur le terrain… Après une année de fonctionnement, le gymnase semble avoir transformé la vie de certains étudiants à l’Université de Nîmes. Très utile, le récent gymnase est devenu un “vrai lieu de vie” pour les étudiants, félicitait l’entraîneur de la faculté, au cours de la visite de la Ministre, Sylvie Retailleau.
La visite se poursuit au gymnase, sa construction a été achevée l'an dernier © GOT
“Cela a permis à la filière staps de se développer”
Ce gymnase est aussi une réponse face à la hausse du nombre d’étudiants, “cela a permis à la filière staps de se développer”, assure le Président de l’Université, Benoit Roig, indiquant un nombre d’inscriptions en constante augmentation.
Dans l’idée d’une vie de campus agréable, "bien dans sa tête, bien dans son corps", c’est la devise défendue par le Président de l’Université ce jeudi 31 août, en guise de discours de rentrée : “car l’étudiant n’est pas qu’un numéro”, a t-il insisté. Labellisée 'maison sport universitaire', l'Université reste fidèle à sa volonté d’accompagner les étudiants dans "tous les domaines de la vie universitaire" (Sylvie Retailleau, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche).
Sylvie Retailleau rencontre les entraineurs au gymnase (Unîmes) © GOT
“Important dans cette année notamment pré-olympique”, saluait le président, clin d'oeil au champion olympique Michaël Guigou présent sur le site Vauban, ainsi que son président David Tebib.
300 mètres carrés dédiés à la santé des étudiants
© GOT
Médecins, infirmières, psychologues... la faculté “va beaucoup plus loin en offrant des consultations” : gestion du stress, diététique, gynécologie… Sur au total 800 consultations (200 soit 1/4 ont été suivies au centre de santé). Petits soins, distribution de produits hygiéniques, accueil, orientation intra et à l’extérieur si besoin... Objectif : “Accompagner les étudiants dans leur santé notamment ceux en situation de précarité”, a souligné la Ministre. Handicap, précarité, étudiants étrangers… “recentrer ces services sur ceux qui en ont le plus besoin, ceux qui n’ont pas de médecin généraliste, une des priorités sur le service” les nouveaux arrivants, la suppression de la visite obligatoire va en ce sens.
Le dispositif Etisem (développé par les chercheurs d’Unimes) pour agir sur la gestion des émotions, sur le bien être, l’hypnose, la souffrologie… Et pour d’autres, l'atelier théâtre, “parfois moins traumatisant qu’une consultation psy pour un jeune de 18-20 ans”. L’offre est volontairement variée, avec l’ambition d’aider un maximum d’étudiants de s’adapter aux spécificités de chaque étudiant.
“Pour aider les étudiants à s’exprimer, l’atelier théâtre permet des résultats extraordinaires” (Unimes)
Coût total de l’équipement : 5,5 millions €
Avec 3/4 d’entreprises locales pour livrer ce bâtiment (l’Université de Nîmes en maître d’ouvrage), ce bâtiment dédié au pole sport-nutrition-santé a coûté la somme de 5,5 millions d’euros (co financé par l’Etat, le Crous, le Cnous, la Région, le Département, la métropole de Nîmes, la ville de Nîmes et enfin l’Université de Nîmes).
“Ce bâtiment était devenu indispensable pour la faculté” (Président Unimes), qui a tenu à remercier la Ministre pour sa politique en faveur de l’égalité d’accès aux enseignements. “Vous êtes la Ministre de la jeunesse nîmoise, Nîmes est une ville qui étudie” affirmait F. Proust, président de l'Agglo, en ces temps où la cité rayonne plus pour ses débordements que pour son excellence ou son patrimoine antique.
“Que l’histoire de cette ville soit une fierté pour les étudiants”, concluera Jean-Paul Fournier, le maire de la Ville.
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