Cela faisait trois ans que l'événement n’avait pas eu lieu à cause de la pandémie. Le Forum des métiers ce vendredi 18 novembre au gymnase du lycée Capouchiné a réuni quelque 1 100 collégiens désireux de trouver leur voie professionnelle.
Dans le chahut propre aux cours de collèges, les élèves visitent les stands. «Ça commence par là, dit Fatima Kani, cheffe de projet de Face Gard qui organise ce forum. Pour les entreprises, ce sera peut-être leurs futurs employés», ajoute-t-elle.
Sur la trentaine de stands présents, le FabLab de Nîmes a la côte. Animé par deux adolescents, la table du stand est recouverte de différents objets réalisés avec une imprimante 3D : la Maison Carrée, le Crocodile de Nîmes et d’autres figurines.
La fabrication par le numérique est un domaine très porteur pour le futur. « Ça couvre à la fois tous les métiers de l’industrie, mais ça concerne aussi les artisans qui vont inclure des stratégies de fabrication numérique pour pouvoir diversifier leurs produits», explique Rajaâ Nouali, coordinatrice du FabLab.
Elle incite les collégiens sur son stand à s’intéresser au design, aux mathématiques, à la géométrie. Des matières essentielles pour accéder à ce secteur d’activité.
L’avenir est dans l’environnement
Autre domaine prometteur d’emploi pour l’avenir, celui de l’environnement. Il est notamment représenté par l’entreprise CEREG, une société d'ingénierie dans l'aménagement du territoire spécialisée dans l’eau et l’environnement.
«On a connu la sécheresse, on a connu les incendies, on a besoin d’eau de qualité pour alimenter la population et c’est de plus en plus vrai en France. Tous les jeunes venus aujourd’hui peuvent se rendre compte que les métiers de l’eau sont importants et qu’ils peuvent œuvrer pour l’environnement à travers cela», dit Benoît Phalippou, directeur associé de la société.
Les entreprises publiques en nombre
L’État est bien représenté parmi les stands de ce forum ! L’Armée de terre, la Marine, les pompiers du Gard, la police nationale, le Conseil départemental, mais encore la Maison familiale rurale, SPL Agate ou le groupe BRL sont présents.
Dans ce contexte, la sous-préfète du Gard, Chloé Demeulenaere, est là, elle aussi. «L’État s’engage aux côtés de ses partenaires pour l’insertion professionnelle des jeunes car il y a un enjeu national pour permettre aux jeunes un accès à l’emploi», dit la sous-préfète responsable de la politique de la Ville et de l’Urbanisme.
Parmi les demandeurs d’emploi dans le Gard, elle affirme que 14% sont des jeunes. «Un chiffre en amélioration qui nécessite une vigilance constante pour continuer à être amélioré. C’est pour cela que de nombreux dispositifs sont mis en action», dit-elle.
Elle cite l’apprentissage, 5 040 contrats signés depuis le début de l’année, ou les contrats d’engagement jeunes, 3 415 contrats en 2022. Une lueur d’espoir alors que le Gard est le cinquième département de France métropolitaine le plus touché par le chômage au deuxième trimestre 2022.