Pour marquer la journée nationale de lutte contre le harcèlement, la mutuelle MAE Solidarités Gard, premier assureur scolaire, intervient dans deux écoles primaires de l'agglo nîmoise, St Cômes-et -Marvejols et Langlade, avec pour support un jeu de l'oie en vue d'impliquer un maximum les élèves.
Au programme ce jeudi 09 novembre, un jeu de l'oie numérique dont le but est d'amener l'élève à identifier les situations de harcèlement, lorsque celles-ci s'installent en classe ou dans la cour de l'école...
Dans le cadre d’un programme local de lutte contre le harcèlement scolaire, Eric Burcia, intervenant de la MAE Solidarité Gard se rend aujourd'hui dans deux écoles de la région Nîmoise. Sur la première partie de journée, l'animation se déroule à l'école primaire de St Côme et Marvejols; cet après-midi, le jeu de l'Oie continue avec les écoliers scolarisés sur la commune de Langlade.
Un support numérique financé par la MAE
Jeu de l'Oie "NON AU HARCELEMENT", version dématéralisée © MAE
Comme dans le jeu de l'Oie traditionnel (en format dématarialisé), une fois les dés lancés, les pions se déplacent en fonction du chiffre obtenu pour s'arrêter sur une case. Chacune d'entre elles aborde une problématique liée au harcèlement et amène les enfants à se questionner/débattre sur le sujet, tout en abordant les bons gestes à avoir face aux mauvais comportements.
"En France, 10% des enfants sont victimes de harcèlement scolaire" (Eric Burcia, porte-parole MAE Solidarités Gard)
Repérer les harceleurs/ l'élève harcelé, comment réagir... Interactif, tout l'intérêt du jeu est de faire participer les élèves sur différents cas de figure, "qu'ils puissent exprimer ce que cela leur fait ressentir" (MAE Gard)
"Le jeu est un prétexte pour en parler"
A mesure que l'on avance dans le jeu, les élèves vont se retrouver face à diverses situations de harcèlement... Il s'agit surtout d'arriver à prendre conscience de son comportement, développer l'empathie, apprendre à se protéger... "le jeu est un prétexte pour pouvoir en parler, que les enfants ne restent pas seuls, c'est le plus important" (MAE). Premier assureur scolaire, la "MAE intervient dans les écoles pour sensibiliser les élèves à ces problématiques de sécurité, éducation et inclusion" défend son porte-parole, Eric Burcia.
Le début de l'année scolaire est un moment opportun pour observer et mesurer les conduites à risques : au collège Révolution (à Nîmes), tout au long de l’année scolaire les élèves de 6ème reçoivent des cours d’ Education aux médias, avec l’accent sur l’utilisation "critique et raisonnée" des réseaux sociaux.
"Les enseignants sont sensibilisés au harcèlement et à détecter les élèves qui sont en situation de fragilité", déclarait Vincent Desoutter, directeur de cabinet des services départementaux de l'Education Nationale*, au mois juin dernier.
A savoir : Chutes, violences et cyberharcèlement... Les assurances scolaires et extrascolaires MAE couvrent l'enfant en cas d'accident (Protection individuelle corporelle) ou s'il en est responsable (Responsabilité civile).
*DSDEN 30 = Direction des Services Départementaux de l'Education Nationale du Gard (=délégation territoriale du ministère de l'Education Nationale)
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