Les taxis nîmois organisent, ce lundi toute la matinée, une opération escargot dans le centre-ville. Ils demandent à la Ville une autorisation officielle pour circuler dans deux rues du centre.
Très tôt, ce lundi matin, 70 véhicules de taxi ont entamé, au départ de la gare de Nîmes, une opération escargot. Il y avait là la quasi totalité des 46 taxis qui sont regroupés à Nîmes au sein de l’association Tran. Ils avaient été rejoints par des taxis d’autres communes de l’agglo qui travaillent dans les secteurs de la gare de Manduel et de l’aéroport ainsi que par des taxis venus de Montpellier en signe de solidarité.
Vers 9 h, rassemblés devant le musée de la Romanité, après avoir fait le tour des boulevards, ils bloquaient le boulevard Victor-Hugo.
Comme principale revendication, ils demandent à la Ville un arrêté officiel les autorisant, à partir du musée de la Romanité, de circuler sur la voie du trambus sur la rue de la République et celle du Cirque Romain jusqu’à la Caisse primaire d’assurance maladie. « C’est un itinéraire qui, en période de forte circulation, nous permet de gagner un bon quart d’heure et à notre clientèle de faire 7 € d’économie », dit un chauffeur de taxi.
Vice-président des taxis Tran, Benjamin Vernier ajoute : « Depuis longtemps, nous avons de la part de la Ville une tolérance pour circuler sur cet axe. Cela nous évite amende et retrait de points. Mais en cas d’accident, nous ne sommes pas couverts. Nous prenons cet axe avec beaucoup d’appréhension. Le moindre problème aurait de graves conséquences. »
Les taxis sont décidés à reconduire leur mouvement tant qu’ils n’obtiendront pas satisfaction.
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