Quelque 200 manifestants à Nîmes avaient répondu à l'appel de l'intersyndicale ce mardi 19 mars pour réclamer une augmentation des salaires dans la fonction publique.
Le mardi 19 mars était une journée nationale d’action de la fonction publique qui réclame une augmentation des salaires. A Nîmes, à l’appel de l’intersyndicale, une manifestation est partie de la Maison Carrée à 14h30 avec une participation plutôt faible.
« Depuis l’année 2000, selon l’indice Insee, l’augmentation du coût de la vie est estimée à 50 % quand le salaire des fonctionnaires, lui, a augmenté de 16 %. C’est un manque à gagner de plus de 500 € par mois », s’alarme Bruno Rivier, délégué CGT, pour combler ce "manque à gagner" il faudrait une hausse du point d'indice de 30.5%.
"La poursuite du service public est en jeu"
Pour Vincent Bouget, représentant du Parti Communiste dans le Gard "Cette journée de mobilisation est tout à fait légitime. Il y a une baisse de pouvoir d'achat dans la fonction publique entre une inflation qui progresse et un point d'indice qui n'est pas assez haut." et d'ajouter "C'est la poursuite du service public qui est en jeu avec une fonction publique qui n'attire plus en raison de salaires trop faibles."
Vincent Bouget
Pour le communiste nîmois Christian Bastid, : "Il y a un écart important entre le privé et la fonction publique et c'est tout à fait légitime qu'ils demandent une augmentation de leur salaire. Nous, élus communistes, nous sommes à leur côté. Aujourd'hui il y a trop d'écart entre les profits réalisés dans les grandes entreprises et l'argent n'est pas redistribué là où il doit être redistribué et les salaires c'est légitime qu'ils soient augmentés."
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