Après le rejet du projet de loi immigration lundi 11 décembre, par une motion de censure dès l’ouverture des débats par les Républicains, le Rassemblement national et la gauche, une commission mixte paritaire a été convoquée par le gouvernement pour trouver un accord sur le texte entre l’Assemblée nationale et le Sénat.
Une défaite politique, un désaveu dont le gouvernement se serait bien passé. Alors que le ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin parlait de « simple obstacle à franchir. », il a pris une sacré bûche ou claque. Une démission refusée n’honore pas pour autant le premier flic de France. Comme l’alliance des extrêmes pour obtenir le rejet du projet de loi.
Comment trouver de nouveaux compromis sur un nouveau texte sensible ? Le texte pourrait revenir en plusieurs parties et faire l’objet de plusieurs propositions de loi. Et ce n’est pas la dissolution qui résoudrait les problèmes mais au contraire créerait l’instabilité. Le Président va devoir arpenter le terrain et parler aux Français, les traces ne s’effaceront pas aussi vite.
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