L’Assemblée départementale gardoise s’est réunie en séance plénière ce vendredi 21 avril 2023 à Nîmes pour valider le Schéma départemental des mobilités en phase avec les nouveaux enjeux économiques et environnementaux du territoire et la mise en œuvre du Schéma départemental des solidarités sociales avec des réponses aux besoins des enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance. A cela s'ajoute la création du Fonds départemental de développement de l’insertion par l’activité économique (FDDIAE) ainsi qu’un financement massif aux associations, aux bailleurs sociaux et aux collectivités du Gard actés aussi.
Le Conseil départemental du Gard est en charge d’un réseau routier, (même s'il ne détient plus depuis janvier 2014 de compétence en matière d'organisation de la mobilité), de 4 600 km dont 1 500 en zone de montagne et 735 km de routes départementales sans compter les 140 km du réseau cyclable qui passeront bientôt à 350 km. Cela engendre une rationalisation des opérations avec des nécessités telles que relier les personnes et les territoires, améliorer l’accès de tous à la mobilité, préserver la santé et la qualité de vie des Gardoises et des Gardois et cela en réfléchissant à réduire les impacts environnementaux des déplacements avec une sensibilisation aux risques naturels, précise Martin Delord, vice-président délégué aux infrastructures routières. Rien de tout cela ne serait réalisable sans une coordination avec l’ensemble des acteurs de terrain.
L’organisation de la mobilité sur les territoires relève de la compétence de la Région et des Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).
La politique de mobilité du Département doit œuvrer en faveur du report modal depuis la voiture individuelle vers des modes de déplacement moins émetteurs de gaz à effet de serre ainsi que vers des pratiques d’aménagement du territoire plus respectueuses des sols et de la biodiversité environnante, des routes plus durables, plus sûres, connectées et vectrices de l’intermodalité. Cela reste l'un des enjeux majeur du Département à travers ce nouveau schéma pour réussir la compatibilité entre les grands pôles d'activités, les bassins d'emplois et les territoires faiblement peuplés.
Pour cela, l'assemblée départementale a voté à l'unanimité un budget d'investissement de 57 M€ dont 65 % consacré à l'entretien, l'exploitation et la gestion du patrimoine routier, soit une augmentation de 10 M€. Cela se justifie par l'effort qu'elle fait pour l'entretien des murs et ouvrages d'art et les circulations douces. Le département compte 3 128 ponts soit 445 000 m2 de tablier, 5 % seraient en mauvais état et 7 500 de murs de soutènement qui représentent 1,2 million de m2.
Elle a individualisé 15,1 M€ (soit 9,2 M€ en investissement et 5,9 M€ en fonctionnement) dont 8,7 M€ de subventions (fonctionnement + investissement).
Ce schéma de mobilité inclut la sécurisation du réseau routier gardois pour diminuer l'accidentologie et maintenir de bonnes conditions de circulation.
Le Conseil départemental promet un développement encore plus ambitieux de sa politique cyclable qui connaît une forte progression depuis 2021 en renforçant le dispositif de cofinancement d'aménagements cyclables à l'échelle intercommunale.
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