Ce mercredi 28 février, le Sénat va se prononcer sur le projet de loi constitutionnelle relatif à la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse. Il divise chez les Républicains.
« Après réflexion et en mon âme et conscience, je voterai pour cette inscription dans la Constitution même si je souhaiterais que le texte soit mieux écrit. » C’est sur les réseaux sociaux, ce mardi, que Laurent Burgoa a annoncé quel serait son choix, ce mercredi au Sénat.
C’est ce jour-là, en effet, que la Chambre haute de l’assemblée se prononcera sur l’inscription de l’avortement dans la Constitution.
Si les deux Chambres de l’assemblée se prononcent sur le même texte, alors le Congrès, composé des députés et des sénateurs, sera convoqué pour l’adopter définitivement.
Chez les Républicains, la question divise. Certains élus, dont le président du Sénat Gérard Larcher, considèrent que cette inscription n’a pas lieu d’être car l’IVG, selon eux, n’est pas menacée en France.
Laurent Burgoa a donc fait son choix.« Je souhaiterais, dit-il toutefois, revenir au texte du Sénat voté en 2023 favorable à cette inscription qui parlait de liberté et non de garantie. Garantir un droit risque d’ouvrir des recours judiciaires non maîtrisés. En revanche, je suis favorable au principe de mettre l’IVG dans la constitution. C’est donc plus une question de forme que de fond. »
Lors d’un entretien qu’il nous avait accordé le 6 novembre, Laurent Burgoa avait insisté sur son souhait de voir sa famille politique évoluer sur certains sujets sociétaux.
F. P.
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