Le Conseil municipal s'était vu suspendre le 16 mai par le tribunal administratif de Montpellier sa délibération d'autoriser un spectacle taurin tauromachique avec mise à mort à Pérols le 15 juillet.
Suite à cette décision, que la novillada, prévue le 15 juillet, « ne soit pas autorisée », estimant que « la tradition taurine à Pérols n’était pas établie », l'Alliance anti corrida avait introduit, parallèlement à son recours devant le tribunal administratif, un référé au civil devant le tribunal judiciaire dont l'audience était fixée au 1er juin concernant les organisateurs : le club taurin Lou Razet de Pérols et la société Peliz organisation. Cette deuxième procédure n'avait pas été maintenue et signifié le 18 mai au motif que « la justice ayant consacré le bien fondé des arguments de l'Alliance anti corrida dès la première instance saisie, le référé au civil devient sans objet ».
Dès le 15 février, jour où le maire de Pérols a annoncé renouer avec la tauromachie après 21 ans d'interruption, l'Alliance Anticorrida a mis tous les moyens de droit possibles à sa disposition pour éviter ce spectacle taurin.
Le 1er juin, Me Para, l'avocat des organisateurs, s'était symboliquement déplacé devant le tribunal judiciaire de Montpellier et se demandait. « Qui peut avoir intérêt à se retirer ? Sinon celui qui sait qu'il est en position de faiblesse au vu d'une jurisprudence ancienne et constante ».
Le maire n’a donc pas le droit de disposer des arènes de la commune pour un spectacle de tauromachie espagnole. De facto, aucun club ou organisation quelle qu'elle soit, ne peut y donner ce type de spectacle. La ville de Pérols n'a pas choisi le recours devant le Conseil d'Etat.
RDM