Les chefs d'entreprises rassemblés au centre d'apprentissage du BTP, à Méjannes-les-Alès, avaient tous des questions concernant la gestion de leurs salariés.
Premier conseil, assurez-vous pour la faute inexcusable de la faute professionnelle. Un défaut d'assurance peut entraîner la fin de l'entreprise. L'employeur doit savoir qui fait quoi dans son entreprise, avec quel coefficient, contrôler la durée du travail, afficher l'ordre des départs en congés, faire signer le planning par le salarié. Un constat. En France, proposer des textes simples est impossible. Cela engendre de nouveaux types de contentieux. Nous sommes des funambules sur le fil de la jurisprudence ! Anticiper et toujours préférer la discussion. Attention aux abandons de poste assimilés à une démission. La démission suppose une volonté claire des deux côtés.
Comment vérifier la durée de travail d'un commercial qui sillonne la France pour son entreprise ? Quand le commercial fait démarrer son automobile ou quand il téléphone pour la première fois de la journée pour un rendez-vous professionnel. La réponse n'est pas évidente. Maître Vincent Vinot propose un récapitulatif hebdomadaire des heures travaillées.
Attention aux pointeuses. Le patron a tendance à regarder surtout les retardataires, mais ceux qui arrivent en avance et partent en retard, peuvent exiger le paiement d'heures supplémentaires. Ce qui énerve, c'est le salarié prétendument malade, bénéficiant d'un congé maladie, qui passe devant l'entreprise une raquette de tennis à la main et fait un petit signe à son patron.
Il y a la solution d'écrire à l'ordre des médecins pour se plaindre d'arrêt médical de complaisance, mais pas de conclusion hâtive. Jouer au tennis ou à la pétanque peut être judicieux pour soigner une déprime ou un mal de dos.
Une entreprise vit, prospère, grâce aux collaborateurs. La bienveillance, le respect de la dignité de chacun et le dialogue n'excluent pas d'établir un contrat de travail sans omettre la moindre particularité.
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