Pénurie, corruption, affrontements aux frontières, blocages et sanctions économique, guerre médiatique,... L’affrontement entre Nicolas Maduro, successeur d’Hugo Chavez, et Juan Guaido, président du Parlement, auto-proclamé «président en exercice»se joue sur un échiquier d’enjeux internationaux entre ressources stratégiques et géopolitique. Yamila Araiz, nîmoise vénézuélienne, considère que l’ingérence internationale dépossède les vénézuéliens de leur démocratie. Tribune
La situation de la République bolivarienne du Venezuela, entre la mer des Caraïbes, le Guyana, le Brésil, et la Colombie, ne cesse de se tendre. Au Conseil de sécurité de l’ONU, le bras de fer des États-Unis et de la Russie continue entre les tenants de Maduro et ceux de Guaido. Mais la vraie question est celle des ressources pétrolières aux intérêts qui dénaturent profondément l’équilibre économique et démocratique du pays.
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Avec deux masters, l’un en commerce international, l’autre en fiscalité, parlant 3 langues, Yamila Araiz a mené une carrière d’International Business Consultant HealthCare Sector. Depuis 4 ans, elle est consultante indépendante «export» et enseigne le commerce international à l’IFAG et à l’EGC de Nîmes. A 47 ans, cette vénézuélienne au tempérament vif fulmine du jeu de piste entre des enjeux plus économiques que politiques. «Bien sûr qu’on vit mal l’énorme tension qui croît là-bas. Aux frontières, on parle de guerre militaire. Beaucoup de monde veut que Maduro parte, mais pas comme ça» pose-t-elle «l’ingérence internationale dévoie le système».