Comme soulagé, Jean-Paul Fournier, a dévoilé aux côtés de Damien Alary, président de Région respectueux du vœu de son prédécesseur (10M€), et d’Yvan Lachaud, président d’une agglomération qui a abondé de 5M€, une plaque inaugurale–première pierre du tant désiré Musée de la romanité.
Un projet contesté, comme tous les projets, et des travaux lancés avec un financement incomplet pour lequel le président de région est déjà sollicité en tant que, désormais, unique grand argentier des fonds européens. Les 59.5 M€, hors fonctionnement, n’ont pas fini de faire couler l’encre.
En attendant, c’est en grandes pompes, dans les tréfonds de l’énorme cavité cachée derrière les façades dépouillées, que sous un soleil torride le 11 mai, un premier pas officiel a donné enfin du sens et une dynamique à l’îlot Grill en friche depuis 25 ans. Le dévoilement de la plaque lançait officiellement le grand chantier qui doit se terminer en 2018 et sera probablement le dernier des travaux de «l’Hercule» nîmois, Jean-Paul Fournier.
Le Musée de la romanité se veut un contrepoint naturel à une histoire riche et un«écrin» de ce qui en témoigne. Intérêt pédagogique, économique, touristique, unique, aussi aérien que les arènes sont plantées en terre, opposant le verre à la pierre et les angles à la rondeur, traçant des horizontales quand les arènes lancent leurs verticales… Le Musée de la romanité aura en charge de créer un lien avec l’antique Nemausus; lien qui devrait ouvrir, à la Nîmes contemporaine, l’inscription au Patrimoine Mondial de l’Humanité.
Le site a suscité bien des convoitises pour des «intérêts personnels» épinglés par le maire, mais en accueillant les 25 000 pièces de collection,
65 mosaïques, 7 700 monnaies antiques et autres trésors essaimés dans la ville, il acquiert le rang de patrimoine collectif et s’inscrit dans le parcours de Via Domitia. SV
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