Le 23 juin, Christophe Rivenq, tête de liste du Gard de la liste «Du courage pour l'Occitanie» (Aurélien Pradié), a affirmé pouvoir être «la surprise du 2ème tour […] L’élection n’est pas pliée…». ...
Le 23 juin, Christophe Rivenq, tête de liste du Gard de la liste «Du courage pour l'Occitanie» (Aurélien Pradié), a affirmé pouvoir être «la surprise du 2ème tour […] L’élection n’est pas pliée…». Il espère une mobilisation, a minima pour être «une opposition pragmatique et efficace».«L’électorat ne s’est, d’évidence, pas mobilisé», reconnaît-il, «c’est aussi une source d’espoir. On les attend au 2ème tour». Le gouffre de l’abstention, il l’attribue d’abord à un «débat confisqué autour de politiques nationales. Les médias nationaux ont créé une fausse dynamique autour du RN». La «déculottée», il y voit aussi un «manque de lisibilité de la Région en tant qu’institution. Or, un conseiller régional, c’est comme un maire. Il s’occupe de politique du quotidien, de la vie des gens», rappelant qu’on parle là des lycées, de la mobilité et des transports «et pas que le train…», d’économie et d’emploi, d’agriculture, de développement «durable et acceptable, de poursuite de la protection de l’environnement, pas de dogmes»…. Par ailleurs, il rend hommage à la présidente sortante «bien au-delà des chiffres attendus» mais qui a bénéficié d’une «visibilité bien supérieure, y compris au national». Enfin, beaucoup d’électeurs sont «entièrement accaparés par le post-covid». Pour C. Rivenq, les scores de la droite républicaine et du centre sont, dans le contexte, «globalement satisfaisants», quant au Gard, le RN n’a «pas du tout fait le score annoncé», une satisfaction gourmande…
L’abstention, un «formidable réservoir de voix»
Il suffirait en substance, selon lui, de «30% de participation en plus pour tout faire basculer [...] Nous étions 8, nous ne sommes plus que 3 listes» et il invite les électeurs RN, dont des transfuges des Républicains, comme les électeurs LaREM, «souvent issus de nos rangs», à choisir : «il y aura 3 bulletins : un à gauche, un à droite, il suffit de prendre celui du milieu. Nous sommes la seule alternative crédible […] Mais les écologistes pragmatiques sont bienvenus aussi».
Le Gard à la Région
«Il faut que le Gard soit bien représenté à la Région, que nous soyons la majorité ou dans l’opposition, explique l’élu cévenol. Nous sommes la porte d’entrée et la porte de sortie de l’Occitanie et nous sommes bien souvent oubliés… C’est le 3ème département de cette région le 2ème pôle économique avec Alès et Bagnols. Plus on sera nombreux, plus nous défendrons ce département». Objectif ? «11 conseillers régionaux gardois, je suis là pour gagner, sourit-il. Au moins 4 ou 5 si nous sommes dans l’opposition, pour peser».Photo Sophie Vaneecke