Procédures d’alerte à la pollution à l’ozone avec abaissement de la limitation de vitesse de 20 km/h sur autoroute, restrictions d’eau, les beaucairois qui demandent de l’eau dans les fontaines, une garrigue sèche, des seniors isolés sans fraîcheur, des bébés qui hurlent, une agressivité croissante avec le manque de sommeil, de nuits sans repos à plus de 30°... Mais, «Il y a peu d’hôpitaux en tension» à cause de la canicule déclarait Agnès Buzyn à Nîmes le 2 août. L’hématologue, ministre des Solidarités et de la Santé, juste avant des congés qu’elle a du reporter dès le lendemain, était venue faire un point sur la situation sanitaire liée à la canicule, la qualifiant de «maîtrisée» sur l’essentiel de la France avec cependant «des tensions» dans le Grand Est. Un parapluie ouvert un peu tôt?
La visite passait par les urgences du CHU de Nîmes, la Croix-Rouge et la visite d’un Ehpad. Dans son rôle, la Ministre se préoccupait de la gestion des établissements de santé. La Ministre a pourtant modulé le point fait avec les Agences régionales de santé et les services de l’Etat : «nous savons que chez les personnes âgées, les syndromes peuvent être retardés et comme cet épisode va durer, nous restons extrêmement vigilants et mobilisés, pour assurer également un service d’urgence fonctionnel toute la semaine prochaine où l’afflux peut augmenter».
Elargissement du plan canicule, pas des moyens...
Agnès Buzyn notait la situation «sévère» [...]
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