Douce France où, sur le plan local, les députés, même européens, ont moins de poids qu’un conseiller municipal. Pour «en être», il s’agit d’afficher ses racines et un cursus géolocalisé. Or, Daniel Richard est un OVNI. Ce nîmois d’origine affiche une carrière qui entremêle homme d’affaires et responsoble de haut vol d’ONG. Il a «baroudé dans le monde entier, mais aussi dans les strates internationales». Sans étiquette mais résolument écologiste, ce «grain de sable» en agrège d’autres et prend la tête d’un «front citoyen, écologique et démocratique».
Crinière blanche pas vraiment ordonnée, veste de velours frappé et sac en bandoulière, Daniel Richard respire l’écolo, mais pas n’importe quel écolo. Derrière une image en fait maîtrisée, ne se cache pas un homme libre qui surprend dans le paysage politique nîmois.
Ecologiste autodidacte pragmatique et systémique
A 74 ans, il aligne, entre autres, à son panthéon personnel : Les Trois Suisses, les Galeries Lafayette ou, plus localement, Soleïado... C’est d’ailleurs aux Trois Suisses qu’il prend conscience de l’impact écologique de l’économie. [...]
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