130 chefs d’entreprise étaient présents pour écouter la parole du maire, sénateur pendant une semaine, le temps d’entretenir un petit suspense. Car personne à Alès ne doutait de l’attachement de Max Roustan à son territoire. Les retraites paisibles au palais du Luxembourg lui répugnent visiblement. Il préfère s’attaquer aux multiples problèmes inhérents à son territoire, et se satisfaire de faire voter à l’unanimité les 113 conseillers communautaires, le budget de l’Agglo. Un score de dictateur pour un habile diplomate qui aime la discussion fertile. «Ne jamais imposer, mais convaincre. Avec l’âge on comprend les avantages de la patience».
Il l’a dit à la nouvelle députée, «l’Etat se décharge sur le dos des collectivités territoriales. [...] La loi de finances n’est pas gaie, les communes vont être sous tutelle, sans choix politique. Comment par exemple acheter des terrains pour privilégier l’implantation des nouvelles entreprises, ou de maintenir l’abattoir qui cumule les dettes, quand la loi impose un endettement ne dépassant pas les 13 ans ?»...
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