Le 16 septembre, plus de 60 avocats nîmois défilaient auprès des professions de santé, et du personnel aérien (pilotes de ligne, etc), contre la réforme systémique des régimes autonomes de retraites de JP Delevoye. Le collectif SOS retraites, emmené par le CNB (Conseil National des Barreaux) attend une prise en compte. «Ils nous ont dit que nous n’avions pas compris et que nous allons en reparler» sourit le bâtonnier Chabaud.
Les préconisations pour un système universel de retraite de Jean-Paul Delevoye, Haut-commissaire à la réforme des retraites, affichent un menu chargé : âge d’équilibre avec un âge pivot collectif appelé «âge du taux plein» provocant (64 ans pour les personnes nées en 1963) assorti d’une décote et d’une surcote, extinction graduelle des régimes spéciaux, période de transition, gouvernance, cruciale pour les libéraux... Le projet de loi reculé «probablement après les municipales» et le report de l’exécutif sur des ponctions supplémentaires dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020, n’ont pas calmé la colère.
Grève totale des avocats «une première»
Ni audiences, ni permanences, ni déferrement, ni contentieux, le 16 septembre, c’était «la première grève totale» contre l’assaut mené sur leur caisse de retraite, plus précisément sur leurs réserves. [...]
[...] Suite de l'article réservée aux abonné.e.s (journal pdf en téléchargement)