Décidée voilà 40 ans, la 2x2 voies entre Alès et Nîmes n’est toujours pas terminée et le raccordement par l’ouest de Nîmes est à nouveau remis en question à cause d’un coût exorbitant.
Certains maires ont décidé d’interpeller le ministre des Transports, Clément Beaune, pour qu’il prenne une décision favorable et efficace. Ces maires, s’ils ne sont pas entendus, souhaitent monter à Paris, montrer leur détermination et camper devant le ministère avec leurs écharpes tricolores.
Il n’est plus acceptable que le premier bassin industriel du Gard, deuxième d’Occitanie, labellisé Territoire d’industrie ne soit pas directement connecté aux grands axes autoroutiers quand l’État fait de la réindustrialisation une priorité nationale. Les industriels ont investi sur l’agglomération d’Alès plus de 200 millions d’euros ces 5 dernières années, pour leur croissance, créer de l’emploi, diminuer leur impact environnemental.
La situation actuelle d’incertitude sur l’avenir du projet du raccordement de la 2x2 voies, pourtant acté depuis de longues années, cristallise le mécontentement des élus et des usagers.
Ces prochains jours le ministre, Clément Beaune, doit choisir dans la programmation des grands travaux à venir. Les élus de l’Agglo d’Alès, lui demandent que le contournement ouest de Nîmes soit considéré comme un projet majeur, à la fois pour le développement économique et pour une accélération de la qualité environnementale du secteur. La commission d’enquête vient de donner un avis favorable au projet.
Déjà l’implantation de la gare TGV à Manduel désavantage les usagers alésiens. Les axes routiers vers la Vallée du Rhône et vers Montpellier peuvent dissuader des investisseurs. La détermination des cévenols n’est plus à prouver. Ils savent que pour se faire entendre, ils doivent crier plus fort.
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