“Nous Occitanie”, c’est le nom du nouveau parti d'opposition au Conseil régional d’Occitanie. Christophe Rivenq, président de l’agglomération d’Alès et chef des Républicains (LR) dans le Gard a pris la tête de ce mouvement créé par plusieurs élus régionaux le 12 décembre.
Le torchon brûlait au sein du groupe LR L'Occitanie Courageuse. La scission s’est faite en début de mois : 7 des 21 élus de ce groupe d’opposition ont changé de camp. Parmi eux, deux gardois : Mary Bourgade, adjointe au maire de Nîmes et Christophe Rivenq qui en a pris la présidence.
Les constituants de ce nouveau groupe se disent en désaccord tant sur le fond que sur la forme avec Occitanie Courageuse. Ils reprochent notamment à Aurélien Pradié, président du groupe et député, son ambition politique sur le plan national et son opposition trop radicale à l'exécutif régional mené par Carole Delga (PS).
Attaques en règle
“ Il a un grand talent oratoire, mais n'a impulsé aucune vie de groupe, et ne porte pas de vision politique régionale. Il ne suffit pas d'être sur les plateaux télé”, a déclaré monsieur Rivenq concernant Aurélien Pradié sur la chaîne Viàoccitanie
“ En refusant d'incarner une opposition claire à la majorité socialiste, espèrent-ils bénéficier des faveurs de Carole Delga, au détour de subventions ?”, lui a répondu l’élu du Lot dans un communiqué de presse en réaction à la création de Nous Occitanie.
Par cette scission, la démarcation entre les élus républicains de l’ex Languedoc Roussillon et ceux de l’ex Midi-Pyrénées semble refaire surface.
A lire sur le même thème :
Alès Agglo. Christophe Rivenq à la rencontre des élus esplanins
Dans le Gard, Carole Delga fait l’éloge de la gratuité des transports comme en Espagne