En pleine consultation des états généraux du rail et de l’intermodalité, dont dépendent les gares de La Mogère et de Manduel, l’écologiste, députée de Paris, ex-ministre du Logement, se saisit de l’égalité des territoires au travers de l’accessibilité au train et des «lignes d’équilibre». Une croisade, en train bien sûr, pour «ces petites lignes» pas si petites et contre une logique de fragilisation volontaire du réseau au détriment des territoires … Mais en filigrane aussi la logique SNCF qui, face à un Etat exsangue, a entendu que les régions avaient les leviers financiers européens et tente de «clientéliser» ces collectivités en les contraignant à financer les trains de territoires. Une manœuvre d’enclavement.
Cécile Duflot a emmené son plaidoyer le long des rails et a pris «le Cévenol» jusqu’à Clermont-Ferrand pour rencontrer tous les élus et les habitants le souhaitant sur le chemin de «ces trains qui s’arrêtent partout et qu’on peut rejoindre à pied ou à vélo, au bilan écologique satisfaisant, contrairement aux gares hors sol et aux LGV construites en partenariats public-privé qui coûtent aux contribuables».
Alès-Bessèges, Méditerranée-Auvergne. Baisse de fréquentation organisée
«Le tout-TGV a fragilisé le réseau», C.Duflot dénonce une politique de transport du gouvernement anti écologique et «que la SNCF décide seule». Une logique de chiffres où «on organise la baisse de fréquentation» des «trains de territoire»… «pour financer des LGV hors de prix et finalement proposer des bus». C’est la lente dérive du maillage du territoire. Pour justifier la fermeture de ligne, on réduit le nombre d’arrêts, la fréquence, puis les guichets ....
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