Obligatoires au sein des intercommunalités de plus de 50 000 habitants, les conseils de développement sont composés de bénévoles impliqués dans la vie locale. Celui de Nîmes métropole est chapeauté par David Tebib, président de l’USAM. Il étudie 5 projets territoriaux d’envergure.
Le président de Nîmes Métropole, Franck Proust, se dit impatient d’obtenir les travaux finaux. Il ne lui reste encore que quelques semaines à tenir pour : ils seront rendus en janvier. Le conseil de développement étudie 5 dossiers qui lui ont été confiés : la construction d'un établissement pénitentiaire, la ZAE Nîmes Sud Marché Gare, le Plan Climat Air Energie Territorial, Plan de Mobilité et le Projet de territoire Nîmes Métropole 2032.
Ces projets sont capitaux pour le développement de l’agglomération nîmoise. Ils sont actuellement traités par les quelque 60 bénévoles qui composent ce conseil. « Dans ces temps extrêmement agités, avoir des personnes bénévoles qui ont un regard extérieur, pour certaines personnes avec une expertise de très haut niveau, je suis sûr que quand on rendra ces travaux auprès des élus, ils apporteront une vraie plus-value pour le territoire », dit David Tebib convaincu.
Bénévoles « experts »
Comment ont été sélectionnés les bénévoles ? Dominique Tudela, conseillère communautaire en charge de la coordination du Conseil de développement, liste les sources : des chambres consulaires telles que la Chambre d’agriculture, la Chambre de métiers, la CCI, la Direction départementale des Territoires et de la Mer (DDTM), des associations diverses. « Nous voulions faire participer des personnes de tout milieu et toute activité », explique-t-elle.
Ce mardi 6 décembre, les travaux en cours de ces projets ont été présentés à l’assemblée plénière de la métropole. Ils le seront définitivement et officiellement en janvier 2023. Ces travaux seront analysés par les élus qui donneront suite, ou non, aux propositions.
« Faire un choix »
« Avoir un maximum d’idées et ensuite faire un choix, un peu comme au supermarché : ça, on peut prendre, ça, non, ça, intéressant pour plus tard », explique Franck Proust, car il faudra faire des choix. « En tant qu’élu, il faut rentrer dans un cadre budgétaire. Même les meilleures idées, il faudra le financement pour les mettre en œuvre », ajoute le président de Nîmes Métropole.
À partir de janvier, le Conseil de développement s’emparera d’autres sujets. Contrairement à ceux traités actuellement qui ont été confiés par l’agglomération, il s’agira cette fois d’autosaisine. Le rachat de l’aéroport de Nîmes et l’égalité des chances sur les territoires sont notamment pris en main par les équipes de bénévoles. Rendez-vous en janvier !