Ce jeudi 25 janvier, durant l'après-midi, une étape du procès de Valentin Marcone s'est déroulée. Son psychologue et ses médecins ont témoigné, offrant une description de la personnalité du coupable.
Hier, le procès de Valentin Marcone a, à nouveau, captivé l'attention, réunissant le psychologue et les deux médecins traitants du prévenu. Les médecins ont témoigné, évoquant une enfance joyeuse aux côtés de sa famille, mais ont également souligné les moqueries subies par Valentin à l'école sur son physique.
L'audience a ainsi plongé dans les circonstances complexes entourant la vie de Valentin, cherchant à comprendre les facteurs qui ont contribué à son comportement. Les médecins ont indiqué que Valentin Marcone est un homme susceptible, sensible, et non sociable.
Le psychologue rajoute que la veille du passage à l'acte, Valentin Marcone avait fait une insomnie, craignant de se faire tuer. Troublé, il s'est retrouvé assis sur son canapé, tenant une arme. De plus il explique que le jour du passage à l'acte, il a surpris une conversation entre son patron et un collègue, entendant clairement l'intention de le licencier.
Par la suite, ces deux-là sont venus le confronter car il n'avait apparemment pas "salué" le patron. Cette réaction a profondément affecté Valentin Marcone, confortant son sentiment de menace et d'humiliation, ce qui l'a poussé à sortir son pistolet et à leur tirer 4 fois dans la tête, « il avait la haine » cite le psychologue.
Selon les médecins, cette accumulation de « paranoïa » conduit à son passage à l'acte, mais ils ont souligné que, malgré cela, l'accusé ne présente pas de problème psychologique majeur.
Le psychologue affirme que Valentin Marcone ressent un sentiment de regrets dans son acte.
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