Le lundi 29 janvier, dernier jour d'audience de Valentin Marcone dans le procès du meurtre des Plantiers, les avocats de la partie civile ont débattu successivement, suivis par l'avocat général, Bertrand Baboulène, qui a pris la parole, sollicitant une peine de 30 ans pour l'accusé.
30 ans de prison c'est la demande de Maître Baboulène, l'avocat général contre Valentin Marcone pour son double meurtre. Il a aussi préconisé l'ajout d'une période de sûreté de 20 ans. Et recommandé que le condamné soit soumis à des restrictions de déplacement dans le Gard et la Lozère, à l’interdiction de posséder des armes, et à des contrôles psychiatriques obligatoires.
Dans l'après-midi, les avocates de Valentin Marcone ont à leur tour débattu. La première avocate affirme que Valentin Marcone ne se considère pas en position de victime et souligne son attachement au travail depuis ses 20 ans. Elle a déclaré « il n’y a pas de préméditation, pour moi c’est une certitude », affirmant que si elle avait existé, l'accusé aurait pris des affaires, se serait éloigné, et aurait coupé les caméras pour effacer les preuves.
L'avocate a expliqué que Valentin s'était enfui pour comprendre et trouver une explication à son geste, puis s’est par la suite rendu pour obtenir de l'aide.
La deuxième avocate a énoncé que cet acte résultait de ses difficultés depuis son enfance, incluant le harcèlement, un traumatisme crânien à 3 ans, une scoliose, une dyslexie et la séparation de ses parents. Elle a partagé son rêve d'intégrer l'armée, affirmant qu'il était différent mais non un monstre « oui il est différent, oui il n’est pas comme nous, mais ça ne fait pas de lui un monstre ».
Le juge laissa la parole à Valentin Marcone, qui assume complètement la culpabilité de son acte, qu’il regrette, et déclare « Je demande à personne de me mettre moins de 30 ans, je demande à me faire soigner ».
Après cela, les jurés sont partis délibérer.
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