Après deux fusillades dans le quartier du Chemin-Bas d'Avignon en une semaine les habitants se posent des questions sur leur avenir dans ce quartier livré aux règlements de compte sur fond de trafic de drogue.
Après deux fusillades en une semaine (samedi 3 février et jeudi 8) dans le quartier du Chemin-Bas d'Avignon les habitants s'inquiètent pour leur sécurité et l'avenir de leurs enfants. Au lendemain de la fusillade qui s'est produite en pleine journée, dont une balle est venue se loger dans le siège du véhicule d'une mère de famille qui transportait ses enfants, les habitants du quartier voient leur avenir loin de cette cité. Interrogé, le papa du petit Yliès deux ans, ne se voit pas rester au Chemin-Bas d'Avignon alors qu'il y a toujours vécu. "Je ne veux pas que mon fils grandisse au milieu de la drogue. Je ne le mettrai pas à l'école dans ce quartier. Les enfants ici commencent déjà à s'insulter à la maternelle et sont recrutés comme guetteur dés la sortie de l'école. On ne se sent pas en sécurité au quotidien". Au moment où les propos étaient recueillis la police intervenait pour interpeller un dealer qui se trouvait dans une ruelle entre le collège et l'école primaire du quartier : Nîmes : il cache des pochons de drogue dans la cour du collège du Chemin-Bas d'Avignon