Ce sont 13 nouveaux avocats pour Nîmes, 5 pour Avignon, 4 pour Carpentras, et 2 pour Privas qui sont entrés officiellement dans la profession le 17 décembre 2021 et qui ont prêté serment devant la Cour d'appel de Nîmes lors d'une audience solennelle devant une salle comble.
Un instant solennel, empreint de formalisme, et détendu où famille, amis, magistrats, membres du barreau se retrouvent, félicitent les nouveaux entrants et immortalisent ce moment marquant dans la vie des nouveaux auxiliaires de justice, tous comptables de la justice rendue.
Valeurs du serment
Le premier président Michel Allaix recevait cette prestation de serment en présence des bâtonniers des ordres de Nîmes, Avignon, Carpentras et Privas dépendant de la Cour d'Appel de Nîmes et la procureure générale. Le président M. Allaix a invité les jeunes avocats « à toujours garder à l'esprit les valeurs du serment qui les suivra tout au long de leur vie et de ne jamais s'en écarter (trop de soumissions sont mises en exergue), à faire preuve de pugnacité dans un univers judiciaire souvent en proie à des turbulences ».
Un serment qui évolue au fil du temps tout en protégeant l'indépendance de la Justice mais qui n'est pas individualiste. Probité, dignité, conscience, humanité et indépendance, toutes les forces pour assurer une mission de confiance selon les principes déontologiques. « Vous serez les acteurs d'un monde judiciaire en pleine transformation, vous serez les premiers juges, vous serez avec le client, » a t-il insisté.
Penser l'éthique "comme un savoir-être"
Conseiller, orienter devant le juge ou devant d'autres sphères, « vous aurez un rôle essentiel d'aiguillage », c'est dire combien leur choix stratégique aura une influence sur le dossier. L'avocat s'inscrit dans une organisation plus large, un travail collectif, où chacun a son rôle à jouer dans le travail juridictionnel et selon des valeurs communes. « L'éthique doit être pensée comme un savoir être ». Le président M. Allaix a aussi rappelé que « la plaidoirie de l'avocat est irremplaçable car elle est utile pour le débat judiciaire même si la parole écrite apporte du concret La crise sanitaire a obligé à faire preuve d'imagination, la juridiction reste soumise à des contraintes et des impératifs de rentabilité.
Le bâtonnier est le garde devant les difficultés, il est la colonne vertébrale qui rappelle les principes. Me Coudurier, bâtonnier du Gard, a confirmé les propos tenus. « Nous sommes à une croisée de chemin, il faut comprendre la façon dont nous vivons. L'histoire nous rappelle que la vie est un perpétuel recommencement, semé d'embûches où la justice est rendue du mieux possible. « Il faut se souvenir des symboles à moins de disparaître, respecter les socles dans l'honneur, le désintéressement, la modération, la courtoisie, la compétence, le dévouement, la prudence et la patience".
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