Vendredi dernier, la Cour d’Appel de Nîmes a lancé les audiences solennelles de début d’année devant une présence nombreuse qui marque l’intérêt porté à la juridiction, importance cruciale et à la Justice. L’occasion de faire un bilan de l’année écoulée et de formuler des vœux pour la suivante qui s’annonce toujours aussi dense, sous la présidence de Bernard Keime Robert-Houdin, 24ème premier président de la cour d’appel de Nîmes et devant les représentants de l’Etat, les personnalités politiques, les représentants des corps constitués, la police, la gendarmerie, les magistrats, les fonctionnaires...
Comme le veut la coutume, le procureur général Michel Desplan, qui partira en fin d’année, a fait son réquisitoire.
Entre tradition et modernité
Le procureur général n’a pas manqué de souligner les excellentes relations entre l’autorité administrative et judiciaire dans le cadre de l’état d’urgence où chacun a veillé aux prérogatives de l’autre pour combattre le terrorisme de façon efficace. Il s’est livré à un véritable plaidoyer pour la Cour d’appel, comme le président, en soulignant la tradition des audiences solennelles, c’est la 208ème, dans cette salle aménagée en 1845 et qui vient d’être magnifiquement restaurée sous l’œil des architectes M. Repellin et Mme Kitamura.
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