C'est la cinquième mort violente enregistrée ces derniers mois après Marguerittes, Pouzilhac, Saint-Césaire et dans le quartier Pissevin de Nîmes. La mort d’Anis Kambouch, 21 ans, abattu d’une balle de 9 mm en plein cœur, avenue De Lattre...
C'est la cinquième mort violente enregistrée ces derniers mois après Marguerittes, Pouzilhac, Saint-Césaire et dans le quartier Pissevin de Nîmes. La mort d’Anis Kambouch, 21 ans, abattu d’une balle de 9 mm en plein cœur, avenue De Lattre de Tassigny au Chemin-Bas d’Avignon dans la nuit du 14 au 15 juin, a soulevé de nombreuses réactions, à commencer par celle du maire de Nîmes qui réclame une risposte à la violence croissante et «plus de policiers dans ce quartier».
Quoi qu’il en soit, la violence croît dans ce quartier où les trafiquants sont moins structurés qu’au sud de la ville et les querelles de territoire se multiplient. «Auparavant dans les affaires de stupéfiants, on se tirait dans les jambes, désormais, on vise pour tuer. Le ton est monté d’un cran dans le département» note le procureur. Une dérive tchétchène s’installerait- elle, comme à Dijon?