Où qu’on le croise, où qu’on l’entende, le bâtonnier Christol ne laisse personne indifférent. Il y a toujours en lui quelque chose qui accroche le regard et qui retient l’esprit. Aussi, l’entendre, l’écouter, c’est toujours un moment d’une narration rituelle, une occasion de connaître un fait humain où un drame retentissant. Le palais de justice est son monde, les hommes y entrent, souvent pour y rendre compte de leur monstruosité ou pour y exprimer leur douleur en tant que victimes. A l’origine d’un procès pénal, il y a toujours un geste désespéré, un meurtre passionnel, un acte de folie, ou un crime infâme.
Quand Gérard Christol a prêté serment le 7 décembre 1965, c’était pour rentrer dans ce monde curieux, fait de misères, de grandeurs et d’obscurité. [...]
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