À la tête de la CCI de Nîmes depuis 2012, Henry Douais revient sur les principaux dossiers qui ont animé le territoire et dresse un bilan de l’action de l’institution consulaire des cinq années écoulées. Une mandature confrontée à la diminution des ressources fiscales et de la masse salariale, qu’il a fallu anticiper pour mener à bien les dossiers. Le président entend poursuivre sa mission consulaire à la CCI Gard s’il est réelu. L’avenir est départemental et régional.
Transformer - innover - mobiliser
Henry Douais se félicite d’avoir mis en place le plan stratégique 2012-2015 (le mandat consulaire devait se terminer en 2015), voté en AG à l’unanimité en septembre 2012, avec 7 axes et ses conditions de réussite, avec 3 maîtres-mots transformer-innover-mobiliser et de l’avoir mené au bout.
Les élections ont été reportées fin octobre 2016 pour une nouvelle mandature de 5 ans et une CCI Gard.
La CCI de demain
Visionaire, avec l’aide des élus et du Directeur général des services, Vincent Martin, il a donné les moyens à la Chambre consulaire de répondre aux enjeux présents et d’anticiper l’avenir. Les ressources de la CCI sont passées de 13,8 M€ en 2011 à 6,6 M€ en 2016, soit -52% suite aux réductions drastiques de l’Etat.
Pour le président, il s’agissait de donner tous les atouts à la CCI pour qu’elle soit «un établissement au service des entreprises et du territoire, qui assume avec efficacité et sobriété ses missions et qui développe de nouvelles offres spécialisées y compris la mutation numérique».
Innover a toujours été le fil conducteur, car une entreprise qui n’innove pas est une entreprise qui se meurt. Des projets à valeur ajoutée ont vu le jour, les formations ont été mieux ciblées et des efforts faits pour les jeunes, les partenariats se sont développés et Rézotiss rassemble tous les réseaux d’entreprise, soit plus de 1 000 entreprises.
Des résultats obtenus et à la hauteur des efforts car les ressources propres ont augmenté de 21%, 3 nouvelles écoles voient le jour (Ecole culinaire, santé, tourisme, Ecole supérieure de design commercial, Ecole de gestion et de commerce) les associations de commerçants ont doublé. Ainsi le niveau de dépendance à la TFC a baissé passant de 68% à 45%, 30% d’ici 5 ans serait l’idéal. Une réforme de la CCI bien menée qui permet de se projeter et de continuer à investir avec une trésorerie intacte, 10 M à l’arrivée et 10 M au départ. La CCI n’a souscrit aucun nouvel emprunt...
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