Le salon annuel de l’immobilier à Nîmes, qui s’est tenu du 12 au 14 octobre au parc des Expo, est l’occasion de faire un point sur les tendances à l’œuvre pendant l’année 2018 et celles à venir.
C’est le moment d’investir. Voilà le sentiment des acteurs du marché immobilier nîmois. «En juin 2019, nous risquons d’assister à la possible fin des taux bas que nous avons depuis plusieurs années», estime Pierre Devine, président de la Chambre des Notaires du Gard. Dans le détail, impossible de tirer des conclusions générales, mais des mouvements sont clairement en cours.À Nîmes, concernant les appartements anciens les passages d’actes notariés sont en augmentation de +6,1 %. Les quartiers du centre-ville et du Cadereau attirent, tandis que ceux de Kennedy et de la Route d’Arles déplaisent. Hors de Nîmes, la Chambre relève +3,2 %. Pour les appartements neufs, la tendance est inverse, -1,6 % à Nîmes et -3,5 % hors de Nîmes. Selon Me Devine, les promoteurs manquent de foncier et rencontrent des difficultés avec les recours nombreux contre leurs programmes. Des programmes sortent de terre aujourd’hui, mais doivent rattraper le retard, accumulé ces trois ou quatre dernières années. Dans la maison ancienne, le peu de choix à Nîmes conduit à un repli, -4,7 %, tandis qu’à l’extérieur de la ville, la Chambre observe un rebond avec +1,1 %. Enfin, les terrains à bâtir connaissent un mieux avec +2,6 % globalement. Ce sont surtout les communes périphériques qui attirent, les nouveaux PLU ayant débloqué des espaces. Il semble que l’attractivité des villes, dans notre département, s’essouffle. De son côté, Alès sort son épingle du jeu, conforté par un coté rural qui plaît aux acheteurs.
«Un marché dynamique»
«Le marché immobilier est favorable», confirme Sarah Galibert, présidente de la chambre FNAIM Gard Lozère. «Les prix sont stables et les taux sont encore bas.» Actuellement, par exemple pour un emprunt à 25 ans, le taux est de 1,59 ; pour 20 ans, de 1,34 et sur 15 ans, il tombe à 1,1. Des facilités financières qui portent le volume des ventes à +14 % dans le département. Quelques exemples de ventes récentes : pour un studio en rez-de-chaussée d’environ 22m²,quartier Cirque Romain, vendu loué à un investisseur, le prix s’élève à 43 500 €. Un immeuble de 7 logements, quartier Écusson a été vendu loué à 387 000 €. Une Maison de ville de 85 m2 à
212 000 €.
Dans le marché locatif, les loyers sont stables et le taux de vacance des biens semble diminuer.