Après la signature du Contrat de transition écologique (CTE) de la Cleantech vallée d’Aramon, en présence de la ministre Emmanuel Wargon, en décembre dernier, l’heure est au lancement officiel. Le premier outil de la vallée à voir le jour sera le Cleantech Booster, un accélérateur
de start-up.
La matinée a été consacrée à la présentation de tous les participants, désignés comme les membres de la CTV : EDF ; CCPG ; CAGR ; Enedis ; BRL ; Banque Populaire du Sud ; Orano Melox ; CCI du Gard ; Sanofi ; UIMM (Medef) ; Cyclium et PVSI. Ces membres se partageront la gouvernance de la vallée, autour de deux thèmes de recherches : maîtrise et valorisation des ressources et écologie industrielle territoriale.
La reconversion du territoire rhodanien
Fortement touchées par la fermeture de l’ancienne centrale EDF, les deux intercommunalités ont choisi de s’unir pour maintenir de l’activité et des emplois sur leur territoire. La spécialisation dans les cleantech, répond à des besoins, aujourd’hui, relativement urgents, comme la valorisation des déchets, surtout plastiques. En clair, créer des filières plus nombreuses et plus efficaces de recyclage.France 3 présentait, le 23 janvier, dans son journal : «Au total, 24 types de déchets ne pourront plus être importés dans notre pays», expliqu[ait] le 12 août 2017 Guo Jong, ministre de l’Environnement chinois. En mars, la France ne pourra plus exporter vers la Chine ses 500 000 tonnes de déchets de papiers et cartons. Même punition pour ses 170 000 tonnes de déchets plastiques. L’exportation devenue impossible, il faut donc créer des filières de retraitement qui n’existent pas encore, en France. Deuxième élément important du territoire, le secteur de l’énergie. Avec l’appui du CEA (Commissariat à l’énergie atomique), le domaine du démantèlement des installations nucléaires en fin de vie, pourrait s’avérer intéressant lors de la fermeture des centrales françaises, à commencer par Fessenheim, si après de nombreux reports, celle-ci arrive finalement.