Lever de rideau mercredi soir au théâtre Bernadette Lafont avec de la danse dans le 2ème volet «La Materia » de la trilogie inspirée du musicien Antonio de Torres (père fondateur en 1852 de la guitare espagnole) avec le danseur Daniel Abreu.
Un beau spectacle autour de la guitare, d'abord simple planche, elle épouse tous les styles en passant par le flamenco, le folk, l'électrique, le blues... Basse et percussions subliment la chorégraphie. De la danse qui nous transporte dans des univers différents, mais qui en a pourtant désarçonné plus d'un, ne se retrouvant pas dans un flamenco pur. Les différents tableaux aussi ont pu sembler manquer de lien. D'autres ont apprécié la magie au cours du spectacle.
La danseuse Olga Péricet (prix national de Danse, catégorie interprétation en 2018) évolue en osmose avec le danseur Daniel Abreu, le tout avec grâce, poésie, et aussi un aspect sauvage et fragile. A souligner, une parfaite maîtrise technique et une présence incandescente et un geste inventif. Un clin d'oeil à la fin à la Leona (lionne).
Marie-Christine Dejax
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