Mais qu’ont-ils fait des musiciens dimanche soir à Paloma? Auraient-ils mis les chanteurs sur la petite scène et le reste de leurs groupes sur la grande? Que nenni, c’est ça un One Man Band.
Le concept, un groupe composé d’un seul musicien, avec ou sans boîte à rythme. C’est aussi le (très juste) titre du dernier album solo du so british Miles Kane. Pour ceux à qui le nom n’évoque rien, peut-être l’aurez-vous entendu en écoutant les Last Shadow Puppets, fruit de sa collaboration avec Alex Turner (Arctic Monkeys), ou en écoutant les Rascals, les Little Flames ou encore les Jaded Hearts Club avec Mat Bellamy (Muse).
Il compte parmi les dignes représentants actuels de la Brit pop rock. Si ses albums sont bien produits et plutôt plaisants à écouter, cela peut être déroutant et quelque peu frustrant (voire rédhibitoire) pour les aficionados du rock de ne pas le voir, en live, accompagné d’au moins un vrai batteur qui sue sur une vraie batterie et d’un vrai bassiste qui s’arrache les doigts sur une grosse pelle. Sa première partie était plutôt bien choisie puisque sous le même format (sans la boîte à rythme).
A eux deux ils n’ont pas dû demander beaucoup de travail aux ingés son! Ten Tonnes, lui, est venu nous livrer quelques extraits de son deuxième album “Dancing, Alone”. Allo, docteur, il semblerait que le covid ait laissé quelques séquelles à ces deux là. A moins que nous assistions à la naissance d’un nouveau concept, le rock de chambre.
Ten Tonnes
Hubert Chichery
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