Avec la sécheresse estivale, le niveau des cours d’eau est inquiétant. Sur le Gardon, les professionnels du canoë se veulent cependant rassurants quant à la possibilité de continuer à naviguer.
Avec une pluviométrie basse tout au long de l'année et des épisodes de canicule à répétition depuis le mois de juin, le niveau du Gardon ne cesse d’être scruté à la loupe. En juillet, le débit était 3,5 fois moins important que le débit moyen enregistré ces dix dernières années. Une situation qui semble inquiéter les touristes désireux de venir donner quelques coups de pagaie à la surface de la rivière tout en profitant de ce cadre préservé et rafraîchissant en période de forte chaleur. « Beaucoup de clients sont inquiets. Ils nous appellent avant de venir afin de savoir si la navigation est encore possible. Ils ont besoin d’être rassurés», relate une employée de l’entreprise Canoë Collias, spécialiste de la location d’embarcations sur le Gardon.
Des professionnels rassurants
Les professionnels du secteur se veulent cependant rassurants quant à la possibilité de navigation. « Le niveau est encore correct. Pour l’instant le Gardon est largement praticable. On devrait pouvoir faire du canoë jusqu’à la fin de l’été», souligne-t-elle.
Même son de cloche du côté de l’entreprise Canoë le Tourbillon. « Pour le moment c’est toujours bon. Les gens touchent deux fois dans la descente. Le Gardon est alimenté par un réseau souterrain. Il y a un peu moins d’eau que d’habitude mais ce n’est pas catastrophique. On ne l’a jamais vu à sec et on a toujours fini la saison avec de l’eau», explique Rémi, le gérant.
Malgré une activité qui reste praticable, les professionnels observent une légère baisse de leur activité. « Avec tout ce qu'ils entendent sur la sécheresse, les fortes chaleurs, les incendies, les gens sont moins enclins à sortir», regrette l’employée de l’entreprise de location Canoë Collias.