Alès, ancienne cité minière, a une tradition de jardins familiaux. En effet, les premières parcelles ont été livrées à la Prairie en 1923, sous l’égide de « l’Œuvre Alaisienne des Jardins Ouvriers », toujours en activité avec une quarantaine de jardins exploités.
Et depuis, la Ville a repris méthodiquement cette politique de mise à disposition de parcelles, car les jardins familiaux sont régulièrement plébiscités dans les réunions publiques avec les citoyens, exercices particulièrement prisés par le maire Max Roustan !
Une politique municipale volontariste et multi-quartiers
La mairie a donc bâti une véritable stratégie, en profitant d’une contrainte initiale, les larges surfaces de foncier non urbanisable en raison du risque hydraulique, favorisant par conséquent l’embellissement de la ville, ce qui a notamment conduit Alès à se voir couronnée par la « Fleur d’Or » en 2020, une rareté en Occitanie !
Cet appui public fort s’explique également par l’impact positif pour les « jardiniers », tels le renforcement du lien social en faveur de publics aux revenus modestes, les moments de partage et de solidarité entre utilisateurs, la responsabilisation collective accrue en matière d’écologie …
Les jardins familiaux, Alès. Crédit : Cyril Laurent.
Trente parcelles pour Tamaris avant la fin d’année, un investissement de 300.000 €
Au-delà, les opérations de requalification urbaine ont été des dynamiseurs des jardins familiaux. Ainsi, le premier acte de renouvellement urbain ANRU du milieu des années 2000 a favorisé l’implantation de 30 parcelles de 50 m2 aux Prés-Saint-Jean, et une vingtaine aux Cévennes. Puis Rochebelle a bénéficié d’une vingtaine de parcelles en 2020. Et en 2022, le dernier Conseil Municipal a décidé que c’est Tamaris qui allait en profiter, avec 30 jardins prochainement livrés !
Dans tous les cas, c’est le CCAS qui gère ces espaces, avec notamment une animatrice en charge de l’accompagnement social et des pratiques agricoles, dont le conseil aux jardiniers amateur !