Max Roustan ne veut pas réduire les dotations pour la Culture malgré les restrictions budgétaires. Le lauréat du Cabri d’Or recevra bien 5 000 euros, ce qui en fait un prix apprécié par les auteurs et les éditeurs.
Le maire d’Alès ne peut cacher son incrédulité en soupesant certains livres en compétition, «il en faut du temps pour écrire un si gros truc».
Panel de qualité
Marion Mazauric aime parler des livres. 23 livres étaient en compétition, 11 ont été finalistes, 6 seront commentés avec brio par la présidente du jury du Cabri d’Or. Mireille Pluchard construit une comédie humaine des Cévennes. Chaque année, elle produit un ouvrage édité par les Presses de la Cité. Les souffleurs de rêves, son dernier en date, s’affirme par un style bien maîtrisé, elle aime raconter les gens. Toutes blessent, la dernière tue, de Karine Giebel, aux éditions Belfond, est un thriller cévenol. Simple mortelle, de Lilian Barthelot aux éditions la Manufecture des livres. Daniel Hébrard, le Feu de Dieu aux éditions Julliard, est sur le podium, à la troisième place. Pour la seconde, Antoine Nochy, pour La bête qui mangeait le monde, aux éditions Arthaud. Marion Mazauric a partagé son enthousiasme pour ce livre qui parle du loup dans les Cévennes, un roman naturaliste, une narration non fictionnelle, pour un écologue philosophe...
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