C’est le titre du livre que Jacky Sagnard vient d’écrire à 84 ans, (publié à compte d’auteur), prié de raconter un peu de sa vie par ses amis et avec son franc parler. Au départ, il voulait juste laisser des feuillets à sa famille. Avec...
C’est le titre du livre que Jacky Sagnard vient d’écrire à 84 ans, (publié à compte d’auteur), prié de raconter un peu de sa vie par ses amis et avec son franc parler. Au départ, il voulait juste laisser des feuillets à sa famille. Avec Michel Pelamourgues qui a rédigé l’introduction, il va se décider à conter ses vies croquignolesques, « à la Pagnol » et l’on rit de bon cœur.
L’homme devenu une figure nîmoise
Car l’homme au fil des pages est attachant tant sa passion, ses pulsions, sa rigueur, son bon cœur, sa bienveillance, sa clairvoyance, sa parole en font un personnage hors pair. Il ne ménage pas ses peines, sa réussite il la doit à ses parents qui lui ont transmis une éducation, son père qui lui a donné le sens des affaires, du commerce. Ses parents étaient pauvres et avaient dû beaucoup travailler pour lui assurer une enfance heureuse, « une tendre enfance », comme il le rappelle et lui inculquer la valeur de l’argent. D’esprit inventif dans les jeux, il a toujours été un peu casse-cou et rebelle, avec une scolarité difficile et toujours pleins d’anecdotes qui s’en suivaient. La guerre lui a durci le caractère : « je voyais les pieds des gens morts qui dépassaient de la camionnette. »...
"La suite de l'article réservée aux abonnés (téléchargement)"