Le thème de cette troisième édition, c’est la mobilité. Le festival Nîmes s’illustre prend place cette année du 8 au 25 juin avec une programmation conséquente : 4 grandes expositions et 5 expositions satellites, mais aussi une batterie de rencontres, d’ateliers et de soirées animées. Préparez-vous, ça va bouger !
Une vision est mise de l’avant : la grande histoire de l’humain à travers le prisme de la mobilité. « Depuis qu’il est sorti de l’eau et qu’il s’est mis sur deux pattes, l’homme a toujours été en mouvement », indique l’organisation du festival.
Une mobilité qui évolue au fil du temps. « Naturelle à la base, elle s’est accommodée d’une pléiade d’instruments et de techniques : calèche, voiture, train, vélo, bus, avion ». Telle est la trame de cette édition.
Les festivaliers aussi se doivent d’être mobiles. Pendant trois semaines, Nîmes s’illustre sur différents lieux de la ville. Parmi eux, le Café Le Napoléon, la Maison du Protestantisme, mais aussi la Médiathèque du Carré d’Art, l’Hôtel Dieu, la Place de la Calade ou le Lavoir du Puits Couchoux.
Déplacements immersifs et ludiques
Quatre expositions sont en vedette. Dérive, est une installation immersive et ludique dans laquelle le public est invité à se déplacer. « Des illustrations grands formats permettent une immersion dans la couleur et créent un jeu d’échelles déroutant », promet l’organisation.
À Fond la Caisse met de l’avant le mode de mobilité le plus connu : la voiture. L’exposition fait « jouer et dialoguer » des images variées issues du fonds du Musée du Vivant d’AgroParisTech et de 4 artistes contemporains.
L’exposition Toute direction, réalisée par Ugo Bienvenu, est assurément un des futurs succès du festival. Cinéma d’animation, bande dessinée, couvertures de magazines, installations… Cette expo donnant un aperçu des 12 années de travail de l’artiste présente un cheminement créatif d’une diversité de supports.
Pause dans l'ère du temps
Go With the Slow est la quatrième exposition officielle de ce festival. À contre-courant des injonctions actuelles de notre société, elle invite à se détacher de la culture de la superperformance. « Puisque prendre son temps n’est pas synonyme de perte de temps, que pensez-vous de ralentir, le temps d’un été, le temps d’une exposition ? », avance le programme de l’évènement invitant les visiteurs à L’Hôtel Dieu.
Des soirées sont également au programme. Le festival s’ouvre jeudi 8 juin éloigné du centre-ville, dans la salle de Paloma, où un vernissage sera agrémenté d’un concert. Samedi 10 juin, la Place de la Calade accueillera un apéro sous le set d’un DJ jusqu’à 1 heure du matin. Une nuit de l’éthique et une soirée sous les étoiles complètent la partie soirée du festival.
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