Grande rencontre pour les amateurs de danses folkloriques, traditionnelles ou néo trad. Pendant trois jours, à Saint-Jean-du-Gard, tout le monde danse, ou joue de la musique, avec une règle évidente, la bienveillance. Un code vestimentaire hétéroclite, décalé souvent. Un grand mélange festif.
Pendant trois ans, les amateurs de folk avaient été privés de Boulegan. Pâques 2023, la foule était au rendez-vous. Les berges du Gardon se sont transformées en un joyeux terrain de camping. Sur le pont, un groupe de Belges jouent de la cornemuse, sous le soleil. Ils sont venus des Flandres pour vivre ce moment particulier. Un peu plus loin, c'est de la musique cajun.
Des stages sont proposés dans une salle communale pour apprendre les bourrées d'Auvergne, puis les rondeaux du sud ouest, les fandangos basques, les sardanes catalanes, des branles, des mazurkas, des valses… Danses collectives où l'on change de partenaires, danses en couple, en cercle, en farandoles. Une grande diversité est abordée, avec aussi des danses israéliennes, irlandaises, écossaises, suédoises, belges, italiennes.
Instruments de musique anciens au festival Boulegan à Saint-Jean-du-gard @L.Givelet
Sur la place de l'Horloge, des groupes se succèdent pour le plus grand plaisir d'un grand nombre de danseurs. Dans les anciennes halles, des luthiers présentent toutes sortes d'instruments, toujours fabriqués à la main, beaucoup d'accordéons, de cornemuses dont la taille et la forme diffèrent selon les régions ou les pays, des flûtes, des violons, des guitares, des vielles à roue, des épinettes, des percussions de toutes formes et des Nyckelharpas une sorte de vielles à clés d'origine suédoise dont le prix varie entre 3 500 et 7 500 euros.
Certains luthiers proposent des stages dans leur atelier pour faire son instrument à sa main.
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