Nous n'aurons jamais assez de mots pour dire notre gratitude et le respect que nous inspirent les sacrifices des harkis.
Dimanche 25 septembre, c'est la journée nationale d'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives que les représentants de l'Etat, les élus de la nation, comme les conseillers départementaux et régionaux, se doivent de commémorer avec dignité et enthousiasme.
En effet, comme l'a lu la secrétaire générale adjointe de la préfecture, Chloé Demeulenaere, le message de l'Etat, pour la circonstance, rappelle que " depuis vingt ans, la France honore les harkis et se souvient".
Il est rappelé, dans ce grand message adressé à la nation, que "la France n'avait pas su empêcher les massacres des harkis et de leurs familles. Que la France n'avait pas su sauver ses enfants."
Le rendez-vous avec l'histoire instauré par la république exige que tous ceux qui sont attachés à la mémoire collective et reconnaissants au sang versé ont le devoir et l'obligation de maintenir la cohésion nationale.
Oui, il y a eu les dépôts de gerbe, oui il y avait les porte-drapeaux, oui la Marseillaise a retenti. Mais il manquait du monde parmi les élus, et même les associations.
Souvenons-nous que ceux qui ont fait la guerre d'Algérie, la première et la deuxième guerre mondiale, qui ont été des braves lors de la bataille de Monte Cassino, ont donné leur vie pour que nous soyons des citoyens libres dans ce pays dont la devise accorde une large place à l'égalité.
Rendez-vous donc dans un an, même date, au square du 11 novembre pour rendre hommage aux harkis.