Organisé par le master Humanités et Industries Créatives (HIC) de l’université de Nîmes, en collaboration avec Prép’Arts du lycée Saint Stanislas et l’entreprise Audio Workshop, la 2e édition de l’événement « 48h c’est trop court » se déroule du 10 au 12 janvier 2023.
Le principe est simple : les étudiants des trois formations disposent de 48 heures pour réaliser un court métrage.
Défi : tourner un court-métrage en 48h00
Dans le cadre de la collaboration entre Unîmes et le lycée Saint-Stanislas les étudiants vont relever un nouveau défi : tourner un court métrage en moins de 48 heures. Les étudiants doivent suivre certaines contraintes, dévoilées au dernier moment.
Après l’événement, un travail de post production et de promotion est réalisé avec l’ajout d’une bande annonce, puis l’envoi et la diffusion de certains courts métrages dans des festivals de cinéma.
Toutes formations confondues
Les différents métiers du cinéma composeront chacune des équipes : opérateur de prise de vue, monteur, technicien du son, chargé de production, régisseur, chargé de communication, scénariste, directeur de la photographie…
Des actrices et acteurs, étudiants du Conservatoire de Nîmes et des étudiants d’Unîmes les rejoindront pour endosser les rôles fraîchement écrits.
Tournages extérieur, intérieur, de jour comme de nuit
Les équipes ont accès à du matériel professionnel comme le studio d’enregistrement vidéo ou le nouveau studio son d’Unîmes dont la création a été subventionnée par la Région Occitanie, pour l’ouverture du Master.
Suite au succès rencontré par la 1ere édition, les organisateurs ont décidé de réitérer en apportant une nouveauté. Pour compléter le panel de compétences apportées par les deux formations, une 3e est invitée à se joindre à ce marathon de la création 2023 : Audioworkshop Montpellier.
Spécialisée dans la création de son pour l’image, cette structure a notamment collaboré avec Ubisoft, Sega ou encore Netflix.
Coup de projecteur sur les métiers du cinéma
Face à la méconnaissance des métiers du cinéma, du coût de formation dans les structures privées (plus de 6 000 euros/an) et de la montée en compétences exigée pour les professionnels de la filière et des besoins de scénaristes d’ici 2030 (environ 4 fois plus qu’actuellement), l'université de Nîmes au travers du master HIC, a un rôle important à jouer dans ce secteur d’activité.