Dimanche 6 juin, 11 h. Lourde responsabilité pour Fabien Castellani. Le jeune torero arlésien ouvre la temporada française 2021. Novillada sans picador des frères Gallon, au paseo à ses cotés : Antonio Plaza, lui aussi de l’école taurine du Pays...
Dimanche 6 juin, 11 h. Lourde responsabilité pour Fabien Castellani. Le jeune torero arlésien ouvre la temporada française 2021. Novillada sans picador des frères Gallon, au paseo à ses cotés : Antonio Plaza, lui aussi de l’école taurine du Pays d’Arles, et une jeune fille de Salamanque : Raquel Martin, apoderée par l’ancienne torera Christina Sanchez. Un cartel pour l’avenir et la - presque - parité !
A 16 H 30 : Daniel Luque, 14 ans d’alternative, une pression différente. C’est à lui, au terme d’un imbroglio médiatico-taurin à la nîmoise (1), qu'il revient de sacrer El Rafi, matador de toro. Pour témoin Adrien Salenc et comme empêcheurs de sacrer en rond : des toros de Pedraza de Yeltes. Une corrida « forte et sérieuse », selon les termes de Patrick Varin, directeur artistique du jeune nîmois. Et pour rajouter de la pression sur tout le monde : la corrida est télévisée !
Une prestation plutôt médiocre serait mal venue pour Rafi qui disposera néanmoins d’une seconde chance, la semaine suivante à Nîmes, pour confirmer son alternative. En tauromachie comme dans la vie : deux chances valent toujours mieux qu’une !
Seulement 2900 privilégiés assisteront à l'événement, un millier à peine à la novillada du matin ! Dans le respect des gestes barrières et selon un protocole minutieusement étudié mais sans pass sanitaire. Convaincre la préfecture d’organiser cette journée n’a pas été facile. « C’est le résultat du travail de toute l’équipe des arènes d’Arles, » précise Jean-Baptiste Jalabert.
Prochain rendez-vous à Arles : la feria du riz du 10 au 12 septembre avec le retour de Alejandro Talavante. Son mano a mano avec Roca Rey programmé le 11 pourrait être l’événement taurin de cette temporada.
Réservation : 08 91 70 03 70
(1) Rafi aurait préféré une cérémonie nîmoise mais son contrat signé le 2 février prévoit que si la feria de Nîmes ne peut se tenir avant, l’alternative aurait bien lieu en Arles le 6 juin.