Alors que Roberto y Gabriela faisaient bouger le public de la grande salle de Paloma vendredi 10 novembre, il se passait des choses toutes aussi intéressantes dans la petite salle.
Venues de Los Angeles, les quatre Drôles de Dames de Pearl Earl ne badinent pas avec le son! Elles nous livrent un show énergique et jovial avec un son à la Pink Floydpériode Syd Barrett, en plus moderne.
Pearl Earl est avant tout un projet né en 2014 dans une chambre d’étudiante à Denton au Texas sur l’ordinateur portable de la chanteuse et guitariste Ariel Hartley. Ce son psychédélique hérité des sixties que l’on découvre dans leur premier album évolue dans le second vers des expériences variées toutes aussi psychédéliques les unes que les autres, avec un son plus néo-rétro.
La scène sera ensuite investie par The Howlin’ Jaws. Ce trio parisien fait revivre le rock 50’s avec panache. Tout y est : le look, le show, le son! Si le batteur est un peu moins fou que Keith Moon, le guitariste bouge comme Pete Townshend, un vrai show résolument rock’n’roll. Ces trois lascars ne sont pas vieux et pourtant ils se connaissent depuis toujours, Djivan et Lucas depuis la maternelle et depuis le collège pour Baptiste. L’aventure Howlin’Jaws débute en 2011. Ils en sont depuis à deux excellents albums dont un produit par Liam Watson, et la bande originale de la pièce de théâtre Electre des bas-fonds. Une belle formation pleine d’avenir.
Howlin' Jaws
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Hubert Chichery
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