Une réelle réussite, cette semaine, avec des animations de qualité et un public venu nombreux, souvent des familles avec des jeunes enfants, des retraités.
Magnifique spectacle sur la place de la Mairie, avec des tournois à cheval et des combats à l’épée. "Ça qu’on selle, écuyer, mon fidèle destrier, mon cœur ploie sous la joie quand je broie l’étrier"( Victor Hugo, complainte du roi Jean). Les places pour le repas sur la place de la mairie ont été vite réservées. Une vache, de l’Aubrac, de 350 kilos de viande a été partagée entre 750 personnes, avec un aligot pour compléter. Un régal selon les différents témoignages. Un peu plus tard, un magicien a émerveillé son public sur la scène du Bosquet.
Une réussite, cette semaine cévenole !
L’occasion pour tous de s’imprégner de l’atmosphère moyenâgeuse, beaucoup d’alésiens se promenaient en habits d’époque. Un roi, couronne sur la tête, se faisait photographier sur son trône de voyage, sous une tente. Un cavalier mongol semblait passionné par les évolutions d’une dizaine de danseuses, des musiciens jouaient de la musique folklorique. Les enfants s’amusaient à s’exposer sur le pilori, pour quelques minutes. Autour des remparts du Fort Vauban, une troupe de chevaliers, de moines, d’artisans de toutes sortes semblaient tirés du passé. Un petit garçon s’étonne que tous soient armés, avec des grandes épées, des haches, des casse-tête. C’est qu’avant la violence était partout, lui explique son père, voyager était dangereux, et l’on pouvait se faire découper en morceaux par toutes sortes de bandits. Un paysan pouvait se faire pendre s’il chassait sur les terres d’un seigneur. Et malgré que la population soit moins nombreuse que maintenant, beaucoup avaient faim et les maladies se soignaient mal. La peste a éliminé un tiers de la population européenne, la moitié en France.
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